Le Taux Journalier Moyen (TJM) est un indicateur essentiel pour les freelances. Il permet entre autres d’établir une tarification juste pour leurs prestations. De nombreux critères sont à prendre en compte pour un calcul précis. Ils permettent en effet de garantir une bonne rémunération tout en restant attractif sur le marché. Focus sur quelques critères clés à prendre en compte pour calculer le TJM.
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Considérer le statut et le secteur d’activité
Le statut et le secteur d’activité sont les premiers critères pour définir le TJM. En effet, le choix du statut impacte les charges sociales, fiscales et administratives. Ces dernières varient généralement d’un régime à un autre.
Une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée par exemple aura des cotisations plus élevées qu’un auto-entrepreneur qui bénéficiera d’un régime simplifié avec des charges sociales proportionnelles au chiffre d’affaires. De même, dans certains secteurs d’activités tels que la gestion de projet ou le développement logiciel, les tarifs sont plus élevés.
Par contre, dans des secteurs concurrentiels, les tarifs peuvent être plus bas. Connaitre les particularités du secteur permet de mieux ajuster le TJM afin de rester compétitif tout en garantissant un bon niveau de rentabilité.
Évaluer les compétences et l’expérience
Pour calculer le TJM, il est important de tenir compte du niveau de compétence et de l’expérience du freelance. Ces deux éléments jouent un rôle crucial dans la valeur apportée aux clients. De ce fait, un professionnel avec des années d’expérience à son actif pourra mieux justifier un TJM plus élevé qu’un autre en début de carrière.
Les compétences influencent également le tarif. Elles peuvent être créatives ou techniques. Par ailleurs, les formations et les certifications sont des atouts qui peuvent justifier un TJM plus élevé. Il faut noter que les clients sont généralement à la recherche de prestataires pouvant répondre à leur besoin avec efficacité. Les compétences et l’expérience sont donc des atouts non négligeables pour un TJM.
Estimer les jours travaillés et non travaillés
L’estimation des jours travaillés est cruciale pour déterminer le TJM. Les freelances et consultants doivent impérativement intégrer les jours non travaillés dans leur planification. Il s’agit habituellement des périodes de prospection ou des congés.
En tenant compte des jours non productifs, le freelance peut facturer entre 150 et 200 jours par an. Grâce à cette évaluation, vous pouvez définir un TJM qui couvre les jours productifs et les périodes sans revenus directs.
Analyser le marché
Pour fixer un TJM, il est aussi recommandé de faire une analyse du marché et de la concurrence. Cette démarche vous aide à positionner votre offre par rapport aux tarifs habituellement appliqués dans le secteur.
Les prix varient souvent en fonction de la demande et des attentes des clients. En étudiant la concurrence, vous pourrez également comprendre les stratégies tarifaires mises en place par d’autres freelances.
Il vous sera ainsi possible de définir un TJM adapté aux réalités du marché. De plus, cette analyse permet de mieux répondre aux besoins d’une clientèle ciblée tout en renforçant la compétitivité.